Avant qu'il ne soit minuit, je vous donne un aperçu de mes activités depuis le mois dernier, dans le cadre du rendez-vous des en-cours initié par Passiflore.

La pluie m'a laissé passer quelques jolis moments dans le jardin, où après les tailles du mois dernier, j'ai surtout passé mon temps à en profiter. En toute fin de mois, je suis allée dans l'Orne pour une fête des plantes et ne suis pas revenue les mains vides. Il fallait profiter des averses pour l'arrosage, les plantations sont faites. Aussitôt planté, aussitôt butiné !

Sans oublier l'hosta qui a hérité d'un grand pot confortable chiné en fin d'hiver, et l'arbuste si gentiment offert par Emmanuelle.

Au rayon jardin, vous aurez vu la superbe ceinture entièrement personnalisée que Claude m'a cousue avec grand talent. Elle a trouvé en plus le tissu parfait. Comme vous le remarquerez sur la photo, ma tenue de jardinage comporte un empilement de pulls plus ou moins épais selon la période et j'ai donc préparé l'ajustement des pressions qui la ferment quand j'ai plusieurs épaisseurs, plus qu'à les coudre. Elle est totalement réussie, belle, pratique, tout en place pour une utilisation hyper efficace. Encore un énorme merci Claude.

La première housse de coussin commencée le mois dernier est pratiquement terminée, ce sera pour la prochaine fois.

Tout celà a un peu attendu car je me suis enfin lancée dans la rénovation de l'ancienne chambre de notre fils.

J'ai fait les peintures, plafond et murs, posé du papier peint sur les portes du placard. Monsieur a posé le sol. Nous avons réceptionné et monté de concert le canapé-lit, et je me suis occupée du mobilier et de la déco. Nous conservons l'ancien bureau et l'étagère datant des études de notre fils, un peu surdimensionnés, en attendant de trouver mieux.

Puis il y a eu des anniversaires à fêter, des amis de passage pour quelques jours, et des lectures.

Relecture du chapitre consacré au mois d'avril pour le Willery, de précieux conseils et de belles photos ; le second Daeninckx offert par mes enfants qui raconte la vie mouvementée de Maxime Lisbonne ; et ce charmant petit album créé par une amie de mon fils, graphiste, dessinatrice. J'adore le style de ses dessins, et la beauté des histoires. Elle exposait ses œuvres dans le cadre de la fête de la BD qui se tenait dans notre commune, un beau salon, de belles rencontres et découvertes.

Comme d'habitude, les liens des participantes sont à trouver chez Passiflore.

Bonne soirée.

Ainsi en a décidé le jardin ce mois de mars.

Et quoiqu'en dise le ciel. Chaque jour de nouvelles feuilles pointent tandis que le petit prunus japonais sort ses premières clochettes.

Il aura suffi de quelques jours et d'un rayon de soleil pour multiplier les primevères et magnifier le prunus.

Dans la haie, l'agitation végétale est très perceptible. Les bourgeons enflent à vue d’œil et la spirée déploie toutes ses fleurettes afin d'éclipser le phormium si perpétuel.

Plus discrets, le forsythia et la spirée à feuilles de prunus ajoutent leurs notes légères.

Il en faut parfois peu pour se faire remarquer, ils l'ont compris.

D'aucuns préfèrent l'exubérance débridée !

La taille n'a rien à voir avec la puissance des coloris,

ou leur profondeur.

Parfois, il suffit de savoir prendre la lumière.

Ou décider de la porter dans ses pétales.

A l'ombre aussi, le printemps se faufile,

et sait se faire beau.

L'effervescence des retrouvailles s'accompagne de l'exaltation des premières fois avec les corolles délicatement ornées des iris confusa,

la poésie de l'exochorda,

le graphisme du lilas à feuilles pennées.

Les floraisons s'enchainent. Dans la haie, la spirée Grefsheim relaie l'arguta.

L'évolution du petit malus Pom'zaï est impressionnante ! Ses débuts au jardin sont enthousiasmants.

Pour Evereste, c'est une renaissance. Aucune fleur l'an dernier, le changement d'emplacement de cet automne a l'air de lui convenir.

Les touffes d'érodium et de géraniums vivaces s'arrondissent. Le photinia flambe.

Dans la bordure d'hiver, Datcha, le passage de saison s'organise.

Les cornus accordent leur feuillage neuf aux euphorbes et cacheront les hellébores fanant doucement. Les merveilleuses grappes du stachyurus côtoient les futures ombelles de la spirée de Canton.

Leur beauté étourdissante emportera tout regret des précédentes.

D'autant que de nouveaux spectacles se préparent.

Avril nous attend !

Bonne semaine !

Mon activité culinaire reste toujours aussi basique, mais je mange et personne n'est encore sorti affamé de la maison. Enfin, je l'espère.

Aujourd'hui Passiflore nous propose au menu "un plat avec de la viande ou vegan". La cuisine vegan reste un domaine à explorer pour moi, quoique je cuisine fruits et légumes. Mais je ne sais que faire d'une ration de tofu ou autres spécialités du même type. Ce défi sera peut-être l'occasion d'en apprendre plus.

Pour ma part, je vous présente ce livre dont je réalise et mange avec plaisir un plat simple et goûteux : l'échine de porc aux poivrons.

Dans une cocotte et de l'huile d'olive, faire revenir un oignon dodu émincé, des lardons et l'échine. Ajoutez poivrons rouges et jaunes coupés en lanières et olives vertes, un bon bouillon. Fermez la cocotte et laissez mijoter. Une fois le tout cuit, prélevez la viande, mixez les légumes en purée. Moi je ne le fais pas, les légumes colorent le plat joliment et je sers sur un bon riz basmati.

Cette échine est dans la lignée du fameux rôti de porc-patates qui nous a régalé pendant notre enfance. Le temps que toute la famille arrive à table, les plats restaient souvent sur le feu plus que prévu et les patates commençant à griller et attacher au fond de la cocotte, arrivaient sur la table, fondantes à souhait dans un jus complètement réduit. Simple et inoubliable.

La liste des participantes du jour est à glaner chez Passiflore.

Bon appétit et bonne journée.

Un mois passe vite, encore plus février même s'il a eu une petite rallonge.

Cette fois je suis en mesure de publier le jour J si pas à la première heure. Voici ce qui m'a occupée depuis le 10 précédent.

Le jardin, vous pouvez parier dessus à coup sûr, m'a bien sûr vue passer entre les averses. Bientôt les oiseaux nicheront, tout pousse, il est temps de finir les tailles. Je suis pratiquement à jour.

Forcément j'ai fait quelques plantations. Est-ce entièrement de ma faute si, partie chercher quelques compositions printanières à base de bulbes, je n'ai pas trouvé et dû me rabattre sur un cornus et deux hellébores ?

Le ciel a bien voulu se retenir le jour de la brocante de ma commune et je suis rentrée avec deux objets auxquels redonner un peu de lustre.

Les fauteuils de cinéma ont été nettoyés, traités, passés à l'antirouille pour les parties métalliques, à l'huile de lin pour le bois. Le plateau à roulettes a été nettoyé aussi mais il reste un résidus qui ressemble à de la colle sur le dessus. Il faut que je l'élimine, un en-cours à suivre. En passant, une photo de mon petit fourneau en place dans la cuisine.

La pluie favorise les travaux d'aiguilles, mon pull est terminé.

J'ai commencé un coussin avec un des tissus que je vous ai montrés le mois dernier. Je me suis un peu compliqué les choses en décidant de monter les panneaux imprimés sur un coupon de velours bronze chiné. Il m'a fallu faire de cette pièce irrégulièrement découpée un rectangle utilisable et surtout, assembler deux tissus d'épaisseurs et de tenues différentes n'est pas une sinécure. Un petit challenge dont je viendrais à bout.

Puis j'ai lu, évidemment.

Je poursuis mes promenades dans les jardins anglais, entamées les mois précédents avec un autre ouvrage, dans celui des éditions Phaidon.

Côté romans, le nord-est canadien et les hauts plateaux de l'est de l'Islande n'ont rien à s'envier tant en rudesse du climat, qu'en matière d'assassins. Suspense bien tenu chez Jonasson et excellente construction chez Ellory. Deux belles écritures pour des thrillers qu'on a du mal à lâcher.

Le Daeninckx est également un roman policier, mais surtout un morceau d'histoire de notre pays, "pour mémoire" : un professeur d'histoire est assassiné le 17 octobre 1961 en marge de la manifestation si sauvagement réprimée. Une vingtaine d'année plus tard, son fils est assassiné à son tour. Une plume toujours aussi belle et engagée.

Enfin, je recommande "L'intelligence des plantes" à toutes les personnes un peu intéressées par la question. L'ouvrage est parfois un tout petit peu didactique dans le ton mais l'angle choisi et le point sur les découvertes qui foisonnent en la matière ces dernières années, valent la lecture.

Merci à Claude pour avoir initié ce rendez-vous qui nous booste dans nos activités diverses et variées. Vous trouverez chez elle la liste des participantes au rendez-vous et ses réalisations.

Bonne fin de journée.

En février , le ciel s'est à nouveau montré généreux et le jardin a copieusement bu.

De nombreuses petites têtes fleuries sont venues égayer la grisaille.

Les érodiums sont réapparus. Même s'ils supportent très bien les grosses chaleurs, ils n'apprécient rien comme un peu de fraicheur pour se manifester.

Perchant plus haut et s'étoffant au fil des jours les hellébores émaillent la plupart des massifs avec bonheur. Il faut cependant se pencher pour elles aussi qui cachent leurs jolis cœurs à l'abri des intempéries.

Retour chez les minis avec les trop fugaces crocus.

Les arbustes commencent à participer, romarin et germandrées offrent le bleu qui manque souvent à l'horizon.

C'est une chance pour les butineurs.

Le tout jeune groseillier à feuilles de laurier réussit à faire admirer ses premières grappes.

Sous l'arbre de Judée, le groupe d'hellébore présente un aspect assez uni. Pourtant si l'on fait le léger effort de soulever leurs têtes délicates, on peut percevoir toutes les subtilités de leur assortiment.

Et dans la pelouse les pâquerettes.

Parfois le soleil brille et les jeunes feuilles pourpres, argentées ou dorées comme celles du conifère, s'illuminent.

Les arabis resplendissent.

Les bourgeons enflent. Je les vois depuis la fenêtre quand il pleut. C'est exaltant.

Et que dire devant la délicatesse de la spirée ? Juste admirer...

Heureusement que le noisetier les amène à hauteur d’œil, celles-ci car on pourrait bien les manquer !

Chez les iris, le suspense est à son comble, l'ouverture impatiemment guettée.

Enfin quelques jacinthes !

Et des narcisses. Ce seront peut-être les seuls. Ma terre n'est vraiment pas gracieuse avec les bulbes que je lui confie.

Les cornus affichent toujours leurs couleurs vives. Les feuilles neuves des rosiers voisins ne sont pas encore assez développées pour les masquer.

Qu'ils en profitent ! Certains sont déjà en embuscade pour leur voler la vedette.

Il va s'en passer des choses en mars dans ce jardin !

Bonne semaine.

Oublions un moment le ciel maussade pour nous retrouver en fin de printemps à Chaumont-sur-Loire.

En cette fin mai, le Festival des jardins bat son plein. Autour du thème "Jardin résilient" les créateurs ont décliné idées et propositions de solutions pour faire face aux conséquences des changements climatiques, les anticiper, les atténuer. Sécheresse, chaleur, feu, inondation, progression des mers sur les côtes, tempêtes, vent, grêle...fragilisent nos jardins, voire les détruisent. Comment ne pas les perdre, les faire évoluer pour conserver ces espaces qui font du bien à l'environnement, au corps et l'âme au delà de chaque jardinier, sont bénéfiques pour tous, prodiguant beauté, soin  et nourriture même à ceux qui les ignorent.

Ainsi le "corridor végétal" redonne place aux plantes pour créer un ombrage bienfaisant et abaisser la température du lieu, où le bitume avait pris ses aises.

Le "Jardin du Verstohlen" rappelle et met en exergue les éléments fondamentaux listés pour l'humanité, silence, horizon, temps long...communs à tous "qui ne peuvent être volés".

Le "jardin des chênes" met à l'honneur cette famille aux nombreuses espèces et promise grâce à ses facultés d'adaptation à un avenir crucial pour le nôtre.

"Cendres fertiles" évoque le retour à la vie des forêts dévastées par les incendies, qui se multiplient.

Le jardin de la "Fontaine Anémone" déjà présent l'an dernier pousse et montre comment un jardin tiré de matériaux de récupération et de boutures redevient de plus en plus végétal et enrichit l'atmosphère.

"Regarder, voir" propose à travers six jardins de se baser sur l'observation de l'existant pour sortir de stéréotypes ou solutions uniques toutes faites, en privilégiant des pistes vraiment adaptées à chaque espace et biotope.

"Le chant du sel" montre qu'un jardin est possible dans un sol salé. Le niveau des mers monte et son emprise sur les sols augmente. L'anticipation est de mise.

Le "jardin Kintsugi-Pansons (pensons ?) nos blessures" s'inspire de cet art et philosophie qui consiste à réparer les accidents des objets en les magnifiant. Ici le végétal répare le sol et le rend de nouveau apte à la vie.

"La balance de Némésis" cherche l'équilibre entre les risques contraires d'incendie et d'inondation.

"L'alliance des courants" se tourne vers une combinaison de permaculture et électro-culture, utilisant électricité statique, force du vent et énergie de l'eau pour stimuler la croissance des plantes.

Un coup d’œil vers le jardin de "La petite serre" avant d'y entrer. Une opulence réjouissante y règne.

Dans la serre, le décor est majestueux, les végétaux à l'échelle.

"Terre de feu" propose après l'incendie de réagir avec des habitats et des plantes responsables. Beaucoup de jardins offrent des idées de constructions en matériaux naturels, des cocons protecteurs, et la reprise de techniques anciennes adaptées aux besoins actuels.

"Hortus spei, le jardin d'espoir", déborde de fleurs, éclate de plantes. La densité et la diversité des végétaux est un vrai bonheur.

Le jardin sec, qui se place à l'autre extrémité du spectre jardinier dans sa sobriété, invite ensuite à la pause contemplative.

Même si la visite du Festival est déjà un moment intense en soi, vous n'avez ici qu'un aperçu d'une partie des jardins qui ont concouru, pas question d'être à Chaumont-sur-Loire sans aller revoir les jardins pérennes qui évoluent et maturent.

J'ai toujours eu un gros faible pour le jardin "Hualu, ermitage sur Loire" qui adapte le jardin chinois à notre époque. Encore une fois, il m'a transportée.

"Le jardin miroir", lui,  me laisse toujours rêveuse.

"Sous le soleil africain", le jardin plus récent se façonne encore.

Tous ces jardins sont enchâssés dans de superbes massifs.

Le château, le parc, les communs regorgent d’œuvres d'art. Une journée n'y suffit pas. Un message non plus.

Bonne semaine.

Nous voici arrivés très vite au second défi proposé par Passiflore.

A l'honneur aujourd'hui, un plat de légumes. Ce qui se mange n'échappera pas à ma curiosité et mon envie de connaissances.

Commençons par le commencement, qu'est-ce qu'un légume ? J'ai trouvé ici une réponse nette et claire que je vous laisse découvrir.

http://www.lepetitproducteur.com/sys.comments.asp?article=0000000281

Ceci posé, et moi libre de vous parler de ce que je veux en la matière, j'avoue aimer presque tous les légumes, ce qui n'est pas le cas de mon alter ego. Qui est toutefois en progrès constant.

Un plat est approuvé par toute la famille : les légumes farcis qui peuvent se décliner quasiment à l'infini. Chez nous la préférence va aux tomates et poivrons ce qui colore agréablement la table. Une farce bien relevée, les légumes bien remplis posés sur un lit de riz basmati, mon préféré, qui absorbera le jus, une cuisson prolongée au four, et tout le monde se régale.

En illustration, ce charmant petit ouvrage acquis dans un salon de créatrices. Les légumes peuvent être une belle source d'inspiration ailleurs qu'en cuisine. Je trouve cette broderie au ruban délicieuse.

Allez à présent, vous régaler chez les copinautes, liste des liens chez Passiflore.

Bonne journée.

Canalblog, le retour.

Enfin, je peux accéder à ma page et vous montrer un peu de ce qui a occupé mes journées entre le 10 janvier et le 10 février.

Dans le jardin les tailles avancent. La météo est capricieuse, les heures favorables dispersées, le travail se fait en pointillé. Gros éclaircissage dans le pied des fusains.

J'ai un peu modéré le lierre qui arrive à maturité, on ne voyait plus les ganivelles.

Puis quelques plantations pendant les journées trop douces, un pittosporum trè lumineux (c'est le tout petit devant la grosse boule) et des graminées ocres avec des vivaces au feuillage quasiment noir.

A l'intérieur, les décorations de Noël ont été rangées et de nouvelles ambiances ont pris place. Faire du neuf avec du "vieux", la plupart de ces objets sont à la maison depuis plusieurs années.

Une gazinière chinée tout récemment et un joli cadre offert sont passés sous mes pinceaux. Dans le fourneau, il y a un vrai petit réchaud à alcool que je me garderai bien d'allumer.

Un nouveau pull avance bien. La couleur en est plus foncée et dense, vraiment framboise comme le nom du coloris.

Une sortie au salon des loisirs créatifs d'Orléans n'a pas comblé toutes mes envies de tissus. J'ai cependant ramené quelques coupons dans l'idée d'en faire, pour les uns un haut, pour les autres des housses de coussins. Une bonne façon de renouveler le décor facilement. Puis j'ai craqué sur ce petit sac style Kelly. Tout est fourni dans le kit, il n'y a plus qu'à le monter à la main.

Quelques lectures avancent sans être terminées. Je réunis le nécessaire pour faire le rafraichissement peinture et papier peint de la chambre de mon fils. A suivre.

Bonne semaine.

Ce mois de janvier achevé, force est d'admettre qu'il nous a valu plus que du froid, des ciels interminablement gris, obstinément bouchés, une humidité prégnante.

Le jardin s'est-il recroquevillé en tirant sur lui cette couverture maussade ?

Allons voir. Et pour une fois sortons par la porte. Le double massif Yin-Yang nous attend.

Qui a eu la bonne idée d'installer les euphorbes dont le bleu relève si agréablement le pourpre du loropetalum et la banquette de lonicera dorée ? Le jardin, pas moi !

Avançons vers l'angle, le chèvrefeuille d'hiver y offre ses corolles aux premiers butineurs, tout est prêt pour les accueillir. Phormium et heuchères soutiennent de leurs teintes porfondes, le bleu glacier des stachys et l'élan des sisyrinchiums.

Dans la haie proche, des touches de jaune, des pointes de bronze et d'orangé réchauffent l'ambiance. Ce sont encore les phormiums qui montent la note, mais l'abélia, le fusain ne sont pas en reste.

Le jardin est petit, nous sommes parvenus au portail. Un demi-tour s'impose. La haie se montre en contre-champ et laisse découvrir d'autres abélias, le gros conifère rampant tout gai malgré le manque de lumière, les branches brunes et beiges des caducs.

Contournons l'angle qui découvre sa face B. Le pittosporum protège le chèvrefeuille d'hiver, une viorne 'Le bois marquis' essaye d'y rougir depuis quelques mois.

Passons entre Yin-Yang et l'allée des lierres pour constater que la couronne d'héllebores qui s'est spontanément semée au pied de l'arbre de Judée est en pleine forme. Encore une année ou deux et nous devrions y trouver une belle opulence. L'arbre à papillons au dessus du passage a conservé son feuillage argenté qui répond à celui des euphorbes.

Une nuance toute fraiche que le beau dôme de ballote arbore fièrement. Dominés par les rondeurs des topiaires, les erodiums, geraniums vivaces et heuchères moutonnent tranquillement.

Derrière le grand massif, jeu de boules aussi pour le laurier sauce. Au milieu d'un fouillis de branches nues, le rosier 'Thérèse Bugnet' et le ceanothe faufilent leurs tiges rutilantes. Les cornus ne sont pas seuls à offrir de jolies tiges colorées, et ces deux arbustes proposent une belle alternative aux jardins trop secs ou chauds pour les y cultiver.

Au passage nous aurons pu admirer nombre de feuillages de toutes les couleurs. Les fougères notamment avec leurs mille tons de vert et leurs découpes toutes différentes sont à la fête en ce moment, les pervenches, les lierres.

Puis les bulbes manifestent leur présence avec entrain. Y-aura-t'il autant de fleurs ?

D'ailleurs des fleurs, nous en avons croisé ! Les petits cyclamens coum si joyeux,

les bergenias qui haussent le col pour découvrir leur environnement,

les hellébores qui démarrent en douceur,

Les minuscules qui délivrent des parfums somptueux, comme le sarcococca,

la viorne de Bodnant couverte de pompons roses, ou le chèvrefeuille croisé plus tôt.

Et quand le soleil s'enroule dans les graminées, il y a de la magie dans l'air !

Alors ? Adieu tristesse !

Très bon week-end.

Passiflore nous propose pour cette année de parler PLATS.

Je ne boude pas les plaisirs de la table mais me trouve bien plus à mon affaire côté dégustation que fabrication. Il se trouve que j'ai heureusement dans mon entourage des gens qui pratiquent assidûment et avec talent en cuisine, donc j'espère pouvoir répondre à un maximum des défis donnés par Claude.

Pour ce jour, il nous faut un plat de ou avec des champignons. J'ai !

Au menu du diner de fin d'année, partagé avec les amis, se sont invités des suprêmes de pintade aux morilles sauce vin jaune ! J'ai la chance de compter dans notre petit groupe un maitre-queux dévoué qui s'est installé aux fourneaux pour nous concocter un délice  de plat !

Moi je me suis contentée de cuisiner la petite purée de patates douces qui accompagnait le plat. Nous nous sommes régalés !

Pas de photos hélas, trop occupée que j'étais à savourer. Puis ce n'est vraiment pas une chose qui me vient à l'esprit de photographier une assiette, si belle soit -elle. Peut-être ce défi va t'il m'y pousser.

Pour la recette, il existe un certain nombre de versions assez proches les unes des autres, vous trouverez facilment.

Je vous engage à présent à aller voir chez les copines qui auront de beaux plats très tentants à présenter, j'en suis sûre.

Les liens vers leurs pages sont chez Passiflore.

Bon Week-end.