C'EST LE PRINTEMPS # 1
Et la joie des retrouvailles avec le jardin. Un peu d'inquiétude aussi. L'hiver a été court mais rigoureux. A-t'il fait des victimes ?
Si nous allions voir ensemble ce qu'a fait mon jardin ce mois de mars ?
Première constatation, les petites bêtes sont nombreuses et bien réveillées. J'adore voir la vie reprendre ainsi dans le jardin. Evidemment comme je les nourris, je vois les oiseaux toute la mauvaise saison, mais les papillons, les coccinelles...me parlent du beau temps, celui qu'on prend à flâner dans l'herbe...
Commençons par mon grand massif, les stachys laineux ont l'air d'être en pleine forme.
Les premières feuilles du géranium thurstonianum apparaissent, les rosiers débourrent.
Le chardon boule bleue, "échinops ritro", installé cet automne tout bébé, pointe ses feuilles bien moins piquantes qu'elles ne le paraîssent et pousse à une allure très décidée. Vous le voyez photographié le 10 puis le 20 et enfin le 25 du mois (de gauche à droite et de haut en bas).
En 10 jours, les iris panachés ont doublé leur taille, en hauteur comme en largeur, tandis que le géranium renardii, insoupçonnable le 10, semble apparu comme par magie huit jours plus tard.
Le physocarpus doré multiplie chaque jour ses feuilles au coloris si particulier, un vert très acidulé, très flashy, mais si gai à voir après l'absence de couleur dont l'hiver nous gratifie ! Et puis cette couleur s'adoucit joliment quand les feuilles grandissent...
L'euphorbe amygdaloïde purpurea qui a sorti depuis un moment ses nouvelles tiges commence à fleurir au milieu du mois. Là aussi un spectacle de choix, que ces inflorescences acidulées sur fond pourpre.
Le groseiller à fleurs tient le rythme. Le 10, ses feuilles délicieusement gaufrées s'ouvrent délicatement. Quelques jours plus tard, les boutons de fleurs apparaissent, et le 25 les petites grappes rouges sont bien visibles.
Le chèvrefeuille a définitivement abandonné son allure de bois mort.
La bugle pourpre avait bien caché son jeu ; timide l'an dernier, la voici qui grignote du terrain et commence à jouer avec une franche ardeur son rôle de couvre-sol. Les campanules à feuilles de pêcher ne trouvent rien à redire à ce tapis foncé qui met en valeur leurs rosettes au vert bien soutenu. En quelques jours, elle commencent à étirer leurs tiges.
Là une petite meveille de prunier japonais pour lequel j'avais craqué au printemps dernier et qui m'a fait faire du souci pendant l'épisode neigeux. Comme il s'est transformé en boule d'exquises fleurs blanches au coeur rosé en quelques jours, je pense que le test a été passé haut la main !
Coté cornouiller panaché, pas de problèmes non plus. De même pour "Sibélius", un de mes rosiers chouchou, complètement imperturbable, qui pousse sans arrêt.
Le berbéris "rosy glow" a fini de jouer les endormis.
Et le physocarpus pourpre, même s'il est plus discret que le doré, ne démérite pas. Ses petites feuilles bronze clair prennent admirablement le soleil.
Le géranium des prés "summer skies" a sorti une belle touffe de feuilles. Se prépare-t'il à rattrapper la calamiteuse année qu'il a subi l'an dernier, incapable de faire la moindre fleur à cause de la sécheresse ? J'espère, ses pompons bleus-rosés sont irrésisitibles ! En bas à droite c'est "Johnson's blue" qui lui, a choisi de se disséminer pour prospérer.
L'épimède, vous savez, la fleur des elfes ! a souffert, mais, est en excellente voie de récupération, ses épis de fleurs poussent à vue d'oeil.
Voilà ce à quoi ressemblait mon massif mi-mars, mais voilà un moment que je papote avec vous. Alors la suite demain si vous le voulez bien !
Belle journée !