MINCE, DEJA JUILLET !
Où est passé juin ? Il a filé bien vite.
Commencé dans la pluie et le vent froid, poursuivi sous de meilleures températures et toujours du vent, puis plus de vent mais de l'eau en assez grande quantité (cinq centimètres en une semaine), le voilà qui se termine en canicule !
Comment le jardin a-t'il vécu ce mois chaotique ? Plutôt bien d'après moi. Voulez-vous voir ?
Du côté de "Ré", Veilchenblau s'est déployé et couvert de roses, engloutissant même la déco.
Pas grave, ce sera une bonne surprise de retrouver ces objets quand l'hiver viendra.
Avez-vous vu les roses trémières invisibles sur les premiers clichés, bien présentes quelques jour plus tard ?
Et quand arrive le clap de fin du rosier-liane, elles prennent le relais avec enthousiasme.
L'itea et le nandina les accompagnent.
Dans le "grand massif", 'Astronomia' ouvre de nouvelles églantines.
'Appollon Moss' accueille les premières fleurs de 'Cuisse de nymphe' sur fond de géranium sanguin.
Les languettes de la sauge microphylla les rejoignent un peu plus tard.
'Lavender dream' est encore très fleuri, il fera sa pause plus tard.
Voici enfin les magnifiques hampes des campanules à feuilles de pêcher.
Leur floraison n'est pas très longue mais si belle. Plantées depuis 4 ans je crois, elles se promènent où bon leur semble.
Ce penstemon manque toujours de vigueur, mais j'aime cette couleur douce.
Là, une jolie surprise. J'ai reçu ce géranium lors du troc de novembre dernier sans avoir aucune idée de son aspect hormis ses feuilles. Après recherches, il se pourrait qu'il s'agisse du géranium 'Versicolor'. De toute façon, j'aime beaucoup ce blanc veiné de violet qui tourne au rose selon l'âge de la fleur.
Au-dessus des vivaces, sont encore fleuris au mitemps du mois, 'Cuisse ne nymphe' et 'Appollon moss', 'Lavender dream', 'Belle de Crécy' et 'Domaine de Courson' qui s'est rendu compte qu'il était grimpant. Les aulx et les glaïeuls de Byzance ont fané, les stachys portent haut leurs tiges grises.
Sur le côté gauche du massif, 'Sibélius' et le second 'Belle de Crécy' rivalisent encore avec les coquelourdes. J'ai retaillé assez sévèrement le lilas dans l'espoir d'obtenir enfin un houppier convenable. Cela fait plusieurs années que je travaille dessus pour lui rendre des proportions permettant de profiter des ses grappes blanches et une jolie forme. Peut-être suis-je enfin près du but ? Verdict l'an prochain.
A l'arrière du massif l'amélanchier fructifie, les oiseaux apprécient.
Les bouts du rosier récupérés chez les parents, très proche des 'Belle de Crécy' mais plus rouge et fleurissant plus tardivement semblent se plaire.
De nouvelles touches de bleues animent le massif avec les véroniques qui succèdent aux campanules.
Là c'est un iris trouvé dans un vide-grenier que j'ai photographié avant de le planter et supprimer la fleur. J'espère qu'il saura trouver sa vie dans le jardin et m'offrira d'aussi belles têtes. Je regrette de ne pas en avoir pris plusieurs pieds, mais si tout se passe bien avec de la patience, je pourrais peut-être le diviser dans une paire d'année et en mettre ailleurs, ou en retrouver l'an prochain au vide-grenier...
Le géranium striatum, rose pâle, ouvert depuis longtemps, fraternise avec le penstemon. Versicolor et les coquelourdes font connaissance. 'Nimbus' grossit à vue d'oeil. 'Summerskies' malgré ses adorables fleurs doubles semble chétif à ses côtés.
Geranium 'Nimbus' et alchémille mollis tendrement enlacés. Je craignais que mon sol ne soit trop sec pour acueillir les alchémilles. Elles me prouvent depuis deux ans que j'ai tort, j'en suis ravie.
Les coquelourdes, elles, ne craignent rien ni personne. Je me contente d'enlever le surplus et admirer les couleurs vives et changeantes de leurs petites têtes plates.
Beaucoup de douceur avec les géranium bleus, le penstemon digitalis à tiges pourpres et fleurs blanches, le lamier argenté et les mini clochettes de l'heuchère pourpre.
Cette fin de mois voit dans le massif l'avènement d'une géante discrète. D'une rosace de feuilles assez modeste sortent de longues et magnifiques tiges dont les corolles pures captent incroyablement la lumière. Toutes les tiges que vous apercevez, tranquillement intercalées entre les autres plantes appartiennent à la même souche qui affiche ainsi une envergure de plus d'un mètre en occupant seulement une trentaine de centimètre au sol. Cette splendeur n'a qu'un inconvénient, ses tiges se couchent à l'horizontale si elles ne sont pas soutenues. Prise de cours par sa croissance, je suis intervenue tardivement mais ai réussi à juguler partiellement le problème. L'an prochain, les tuteurs seront posés en temps voulu puisque, maintenant, je les ai.
En revenant du salon à Noizay avec Marie-Noëlle, nous nous sommes arrêtées à la Maison d'Annie, la jolie boutique déco de Posse-sur-Cisse, à l'entrée de Vouvray où j'ai trouvé cette jolie petite citrouille qui a pris place sur la table dès mon retour. Les trois rosiers au pied de l'arceau du massif amorcent le mouvement inverse de celui qui a procédé à leur ouverture. 'Cuisse de nymphe' dernier à démarrer, offre son ultime fleur. On ne le verra plus jusqu'à l'an prochain. 'Appollon moss' qui l'avait précédé remonte légèrement. Il devrait faire acte de présence sporadiquement jusqu'à l'automne, tandis qu'à l'arrière 'Mutabilis' qui avait éclos le tout premier, fleurira jusqu'à l'hiver, nonobstant quelques courtes poses.
Avançons vers "La Lune". Le rosier liane 'Neige d'Avril' endormi, d'autres vedettes commencent leur show. Le miscanthus panaché double de volume et l'hydrangea 'Annabel' prépare de belles têtes. 'Bougainville' fait un peu freluquet mais il n'est là que depuis l'hiver dernier.
Devant eux, tout le monde va bien. Le ceanothe panaché a fait de belles feuilles neuves, le weigelia pourpre est tout pimpant, l'aster cordifolius très prometteur. Le callicarpa fleurit. Aurais-je cet automne les belles baies violettes qui font son charme ? J'ai lu après l'avoir acheté qu'il était préférable de les planter par trois pour obtenir une bonne fructification. Quel suspense !
Regardez en bas, à gauche, toutes ces tiges pourpres. 'Marie Pavie' va déjà refleurir.
Les deux "petites nouvelles" du coin, coquelourde blanche et sauge verticillée démarrent on ne peut mieux, et la clématite que j'avais en jardinière il y a longtemps, et déménagée depuis, trois ou quatre fois, m'a fait l'aumône d'une fleur. Peut mieux faire, j'en suis persuadée.
Entre les roses et l'hortensia, c'est un grand coup de frais pour ce bout de jardin ces jours-ci.
Sous et dans le cerisier, c'est le troisième rosier-liane du jardin qui sévit. Cette année, roses et cerises se croisent. Il est temps de les cueillir, trop d'amateurs me font concuurence et le vent du début de mois met à terre nombre de branches et de fruits.
miammm
Guidé les premières années, 'Félicité et Perpétue' se débrouille seul à présent. La boule au pied de l'arbre et celle des branches appartiennent au même rosier.
A ses pieds, mon bébé 'Ballerina' s'épanouit joliment.
Remontant, contrairement au rosier liane, il grandira et prendra brillament le relais dans quelques temps.
Les copines que je lui ai trouvé ont l'air bien. La campanule à fleurs de lait et la verveine hastata blanche sauront-elles attendre le rosier ? J'espère qu'elles seront encore présentes quand il prendra de l'ampleur. Pour le knautia et le penstemon, je ne me pose pas trop la question, ils sont solides. Encore moins pour l'arbre à papillons bleu.
Côté "Arceau", le début du mois a vu la fin de la floraison de la pivoine dont je sais maintenant qu'elle s'appelle 'Laura Dessert'. L'hortensia grimpant fane aussi. 'Pierre de Ronsard' est fidèle à lui-même. Le vent ne l'affecte pas. Par contre la pluie empêche parfois ses fleurs de s'épanouir, et elles tombent entières et toutes beiges. Et le rosier de refaire immédiatement de nouvelles tiges et fleurs...
Dans "Yin et Yang" où deutzia et seringat ont terminé leurs floraisons, les penstemon blancs 'Husker red' et roses 'Dark tower' arrivent tranquillement au plein épanouissement. Le geranium 'Chantilly' me ravit toujours. Le rosier 'Blush Noisette' termine sa première sublime floraison.
Deux nouvelles verveines de Buenos-Aire portent très haut leurs jolies petites têtes. Vais-je réussir à les garder ? Jusque là mes tentatives n'ont pas été très fructueuses.
A l'étage inférieur, la scabieuse offre un joli bouquet, la sauge 'Violette de Loire' me plait toujours autant et les ophiopogons, en pleine forme, fleurissent tous trois.
Terminons la balade au fil du mois dans chaque parterre avec la haie, côté rue.
Le grand deutzia x magnifica a fleuri assez tardivement pour croiser le moutonnement parfumé du chèvrefeuille, quel régal ! La floraison du phlomis m'a paru bien éphémère cette année. Heuruesement que ses tiges restent graphiques et décoratives mêmes fanées.
'Ghislaine de Féligonde' m'amuse. Toute petite qu'elle soit, elle offre déjà un nuancier très subtil.
Le nouvel abélia panaché se comporte bien, l'ancien ne pousse guère mais ne dépérit pas non plus. L'armoise 'Powis castle' réapparait. La petite camomille m'épate.
Les jours passent et les "géantes" se joignent au groupe. Nepeta govaniana, pigamon, scabieuse. Le rosier adulte leur damera le pion à toutes, mais en attendant elles en profitent.
Je découvre ensuite les ravissantes étoiles de l'anthéricum qui s'épanouissent en même temps que les pompons de la scabieuse ivoire. La camomille a réussi ce tour de force de fleurir un mois durant.
Juillet démarre sur une canicule qui va mettre tout mon petit monde à l'épreuve. La suite ? On verra.
Très bonne fin de semaine.