DEFI DU 20 : SIX ARBRES
Passiflore pour ce nouveau défi nous propose de jouer avec six arbres.
Symboliques, imaginaires, peints, sculptés, révérés, proscrits, réels, les arbres sont d'avant les hommes et toujours nous accompagnent.
Difficile de faire un choix tant le sujet est vaste. Mon penchant naturel me mène forcément vers l'arbre de bois et de feuilles, ceux de la forêt et des jardins, ville même. Là encore tant de différences de tailles, de port, d'écorces, de feuilles, de "fonctionnalités"...Car l'homme sait se fier aux arbres et tirer de lui, chaleur, ombre, protection, matériaux en tout genre, soin...et bien sûr nourriture.
Puisqu'il n'en fallait que six, j'ai décidé de les sélectionner parmi les clichés de notre balade normande, bouffée d'air bienvenue la semaine passée.
Au jurassique, ce sont les dinosaures qui pouvaient voir les araucarias (conifère à gauche) parvenus jusqu'à notre époque. Si l'origine géographique des arbres m'intéresse, je ne m'étais pas penchée sur leur histoire passionnante. L'Aube des Fleurs nous y a poussés.
Les écorces, notamment d'érables et de bouleaux deviennent depuis quelques années un critère de choix pour les amateurs de jardins, face à la brièveté des floraisons. Mais toutes les écorces me touchent, rugueuses, fines, épaisses, lisses, douces, elles sont la peau des arbres, solide et fragile, racontent une partie de leur histoire et parfois de la nôtre.
Les feuilles et ramures dessinent des silhouettes majestueuses, graciles, dodues, saugrenues, stimulent l'imaginaire. Ainsi de ce grand conifère qui semble un patriarche attentif veillant sur le beau Jardin de Valérianes.
Dominant la vague souple des graminées du Jardin Plume de leurs cimes arrondies, ils nous rapellent leurs qualités nourricières.
Intempéries, vieillesse, maladies, parasites, interventions humaines, tous ces facteurs peuvent entrainer la mort des arbres. Une absence qui s'inscrit en creux dans ce massif du Jardin du Mesnil. Pas pour longtemps. Les arbres voisins sont résilients et les jardiniers vigilants.
Puis ils réservent parfois des surprises comme cet exceptionnel "arbre à photographe intégrée".
Un petit septième pour conclure : mon arbre. Offert par mes parents lors des débuts du jardin. Un simple arbre de Judée, Cercis siliquastrum, choisi car j'ai constaté qu'il se plaisait et poussait bien dans notre nouvelle région. Aujourd'hui je ne regrette pas mon choix, il vaut tous les climatiseurs du monde.
Chez Passiflore, vous trouverez les liens des autres arbres choisis par les participants et parcipantes au défi du jour.
Bonne semaine.