DE FEU ET D'EAU
Octobre aura réussi ce curieux exploit de se montrer chaud et sec, frôlant avec obstination les trente degrés, et le mois le plus arrosé du calendrier.
Jardin et jardinière ont navigué à vue, profitant de ce qui était offert.
Les asters ont poursuivi leur ronde, les plus tardifs relayant les plus précoces.
Les cynorhodons sont venus couronner les rosiers, les toutes premières teintes automnales se sont glissées parmi les nuances de vert. Très lentement.
Les persicaires ont cédé le pas, laissant la vedette aux sauges volontaires.
Les abélias fleurissent à l'envi.
Les gauras se distinguent particulièrement cette année, offrant de ravissants bouquets ondoyants.
La sauge 'Amistad' relève avec bonheur les feuillages sombres des arbustes voisins.
Les épis des solidago semblent de joyeux lutins.
Au mitan du mois, un changement s'opère, le jardin bascule dans l'automne aidé par les températures enfin fraiches et surtout le retour de la pluie après un mois d'absence.
L'effet sur les frondaisons ne tarde pas à se faire sentir.
Brièvement parfois car certains, trop éprouvés par la sécheresse, ne réussiront pas à arborer longtemps leur nouvelle livrée.
L'édition "couleurs d'automnes au jardin de la chineuse" n'est pas close. Mais les tempêtes sont en embuscade.
Pas de casse pour le moment,il n'en est pas de même partout.
Pensées à qui doit affronter la réparation des dégâts subis chez soi.
Bon week-end.