QUE D'EAU, QUE D'EAU
En février , le ciel s'est à nouveau montré généreux et le jardin a copieusement bu.
De nombreuses petites têtes fleuries sont venues égayer la grisaille.
Les érodiums sont réapparus. Même s'ils supportent très bien les grosses chaleurs, ils n'apprécient rien comme un peu de fraicheur pour se manifester.
Perchant plus haut et s'étoffant au fil des jours les hellébores émaillent la plupart des massifs avec bonheur. Il faut cependant se pencher pour elles aussi qui cachent leurs jolis cœurs à l'abri des intempéries.
Retour chez les minis avec les trop fugaces crocus.
Les arbustes commencent à participer, romarin et germandrées offrent le bleu qui manque souvent à l'horizon.
C'est une chance pour les butineurs.
Le tout jeune groseillier à feuilles de laurier réussit à faire admirer ses premières grappes.
Sous l'arbre de Judée, le groupe d'hellébore présente un aspect assez uni. Pourtant si l'on fait le léger effort de soulever leurs têtes délicates, on peut percevoir toutes les subtilités de leur assortiment.
Et dans la pelouse les pâquerettes.
Parfois le soleil brille et les jeunes feuilles pourpres, argentées ou dorées comme celles du conifère, s'illuminent.
Les arabis resplendissent.
Les bourgeons enflent. Je les vois depuis la fenêtre quand il pleut. C'est exaltant.
Et que dire devant la délicatesse de la spirée ? Juste admirer...
Heureusement que le noisetier les amène à hauteur d’œil, celles-ci car on pourrait bien les manquer !
Chez les iris, le suspense est à son comble, l'ouverture impatiemment guettée.
Enfin quelques jacinthes !
Et des narcisses. Ce seront peut-être les seuls. Ma terre n'est vraiment pas gracieuse avec les bulbes que je lui confie.
Les cornus affichent toujours leurs couleurs vives. Les feuilles neuves des rosiers voisins ne sont pas encore assez développées pour les masquer.
Qu'ils en profitent ! Certains sont déjà en embuscade pour leur voler la vedette.
Il va s'en passer des choses en mars dans ce jardin !
Bonne semaine.