DANS LES VOSGES
Nous ne pouvions terminer notre séjour alsacien sans une halte sur le chemin du retour dans cette magnifique région vosgienne.
Une matinée fraiche et un peu écourtée par mon erreur de navigation nous emmenait aux Jardins de Callunes à Ban-de-Sapt.
Retiré dans la forêt, ce vaste parc, plus qu'un jardin, offre un lieu de déambulation idéal dans une ambiance envoûtante. Marqué par l'Histoire et les activités des hommes, on y chemine des Carrières, à la Grande Rocaille, le long de la Tranchée. On peut ensuite redescendre vers le Plateau, admirer le Lac et la Tourbière, revenir vers la Pinède et sur nos pas. Il est aisé de tracer ici son propre chemin, laisser filer le temps, admirer et méditer.
Nous attendait ensuite l'un de ces jardins mythiques, où la nature est orchestrée de main de maitre, les végétaux devenant les acteurs de scènes inédites, au service d'une imagination poétique et fertile. Le jardin de Berchigranges.
Sur l'incomparable tapis vert, se déploient différents théatres d'émotions et de sensations, et l'on est invité à prendre le temps, ressentir, se poser, lire même dans la Grande Cabane, se perdre dans le Labyrinthe, s'effarer devant la Grande Rocaille, s'ensevelir dans les plantes en suivant la Chaussée des Géants, s'abriter dans la Chambre des Dames, se prendre aux jeux du jardin Ail et Ouille, succomber au charme délétère du Jardin des Mousses, se gorger d'insousciance et de légèreté dans le pré fleuri du Jardin Bohémien...
Retourner vers la fraicheur des Etangs et essayer de reprendre pied dans la réalité.
Merci à notre chère Hélène instigatrice de ce périple, à Pierre et Gaby pour leur carnet d'adresses et leur si bonne compagnie dans certains jardins, et nos camarades de jeu et découverte sans qui rien de tout celà n'aurait la même saveur.
Je vous retrouve dans quelques jours pour une balade dans un jardin bien plus modeste mais capable aussi de me transporter d'un rien, le mien.
Bon week-end à tous et toutes.